« Voici l’histoire de Robert Saint-Rose, surnommé Zétwal. Nous sommes en 1974 et la Martinique va mal. Les affrontements politiques se durcissent avec, en première ligne, le Parti Progressiste Martiniquais d’Aimé Césaire, sévèrement réprimé par les autorités. Pour prouver à la face du monde la fierté de son peuple, Robert Saint-Rose a une idée simple: être le premier Antillais à marcher sur la lune. Aidé par sa famille et ses amis, il entreprend de construire une fusée. L’énergie nécessaire au décollage sera puisée dans la puissance poétique des textes d’Aimé Césaire, déclamés au moment du compte à rebours. Quelques jours après les premiers essais, Zétwal et sa fusée disparaissent mystérieusement. Personne ne les reverra plus.» (Télérama N°3104)
Cette histoire « vraie» peut faire sourire. Il est plus intéressant de la prendre au sérieux; quantité de mythes beaucoup plus invraisemblables ont alimenté la fondation de civilisations ou de religions; aujourd’hui quatorze juillet nous savons bien que la prise de la Bastille ne fut en réalité qu’une petite révolte dérisoire où le chef de la prison du roi perdit seul la vie: or, c’est notre événement fondateur; c’est LA date clef de notre pays.
La révolte poétique de Zétwal pourrait bien un jour, après une période de latence classique dans l’assise de tous les mythes, devenir la légende fondatrice d’une nouvelle Martinique.
Aimé Cèsaire. Unser fügsames Blut. …
Und ich sage, das ist gut so.
Ich lebe für das Seichteste in meiner Seele.
Für das Trübste in meinem Fleisch!
Lauer Morgen der Hitze und Ahnenängste
ich erzittere jetzt im gemeinschaftlichen Erzittern
das unser fügsames Blut besingt in den Sternkorallen.Cahier d’un retour au pays natal. Dtsch. von Janheinz Jahn, 1962.
Je dis que cela est bien ainsi.
Je vis pour le plus plat de mon âme.
Pour le plus terne de ma chair!
Tiède petit matin de chaleur et de pour ancestrales
je tremble maintenant du commun tremblement
que notre sang docile chant dans le madrépore.
…)
…
Danke ! Recht vielen Dank für das Zitat ! Wie schön !